Critère de Françon

Maurice Françon a étudié le cas des contrastes faibles, importants par exemple en observation planétaire. Il s’avère qu’une optique à L/4 PTV n’est qu’à 62% de l’efficacité d’une optique parfaite dans la distinction de ces contrastes. En revanche, une optique précise à L/16 garde une discrimination de 92%. Au-delà, le gain en contraste n’est plus perceptible.

Le critère de Françon spécifie donc comme limite haute une optique supérieure ou égale en qualité à L/16 PTV. Ceci montre bien que le critère de séparation de Rayleigh est insuffisant et qu’il y a une vraie valeur ajoutée pour des optiques supérieures au « diffraction limited ».

Il faut néanmoins garder à l’esprit qu’un résultat de L/16 PTV est exceptionnel et rarement rencontré. Même les étalons utilisés en mesure optique ont des qualités comprises entre L/10 et L/20, voir exceptionnellement L/25 ou L/50 pour de petites tailles ou des pièces exceptionnelles.

De plus, à ce niveau de précision (34nm Peak to Valley pour une longueur d’onde de 550nm), l’état de surface qui est lui aussi très important pour le contraste doit aussi être au niveau de l’instrument.